Alors que sa carrière musicale décolle en flèche, Helena, finaliste remarquée de la Star Academy, a failli commettre une erreur qui aurait pu marquer son image dès ses débuts. La chanteuse belge a récemment révélé une anecdote étonnante : une grosse faute de français dans la chanson "Gentil garçon", issue de son premier album "Hele", a bien failli passer inaperçue… jusqu’à la dernière minute. Retour sur une bourde linguistique évitée de justesse et ses répercussions.
📀 "Hele" : Un premier album déjà culte
Sorti en 2024, l’album "Hele" marque un tournant pour Helena, révélée par TF1. Avec un style pop-électro mêlant mélodies légères et textes introspectifs, le projet rencontre un succès immédiat en France et en Belgique :
Titre de l’album | Classement max. (France) | Ventes estimées | Singles extraits |
---|---|---|---|
Hele | #1 | +35 000 exemplaires | "Aimée", "Gentil garçon", "Laisse-moi" |
Avec des mélodies entêtantes et une esthétique visuelle travaillée, Helena a su conquérir le cœur du public. Mais un détail a failli ternir l’image professionnelle de la jeune artiste…
❌ La faute qui a failli passer à la trappe
C’est dans une interview vidéo pour AuFéminin qu’Helena a raconté cette mésaventure embarrassante. Alors que tout semblait prêt pour le pressage final de l’album, une grosse erreur de syntaxe était restée cachée dans les paroles de la chanson "Gentil garçon".
🗨️ « Il y a une phrase qui dit "C’est moi qui ramènerai de l’argent", et j’ai dit "C’est moi qui ramènera" », avoue Helena.
🗨️ « Ça faisait quatre mois que je l’écoutais tous les jours… Et je ne me rendais pas compte que c’était une big faute ! »
L’artiste, pourtant ancienne étudiante en logopédie (orthophonie) en Belgique, reconnaît avoir été extrêmement gênée lorsqu’elle a découvert l’erreur, d’autant plus que ni elle, ni son entourage, ni les équipes de production n’avaient perçu le souci à l’écoute.
👩💼 Une vigilance de dernière minute
C’est grâce à une collaboratrice de la maison d’édition que l’erreur a été interceptée juste à temps. En plein contrôle de validation, cette dernière a alerté l’équipe en pointant la conjugaison incorrecte.
Phrase fautive | ❌ "C’est moi qui ramènera de l’argent" |
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Correction apportée | ✅ "C’est moi qui ramènerai de l’argent" |
Erreur grammaticale | Accord du verbe au futur avec "c’est moi qui" |
Gravité perçue | Très élevée, pour une artiste ex-orthophoniste |
Délai de correction | Moins d’une semaine avant mastering final |
La chanteuse et son équipe ont alors replanifié une session d’enregistrement en urgence, modifié le mix final du titre et injecté la version corrigée dans le master officiel.
😰 Une frayeur marquante pour la jeune artiste
Helena ne cache pas son malaise face à cet épisode :
🗨️ « Ça a été un énorme stress. Et on s’est sentis tellement cons de ne pas avoir remarqué cette énorme faute ! »
L’histoire aurait pu nuire à sa crédibilité, notamment en raison de ses études en logopédie, une discipline centrée sur le langage et les troubles de la parole. Helena admet avoir été "trop perturbée" par cette bévue, mais préfère aujourd’hui en rire… avec soulagement.
🧠 Pourquoi cette erreur est-elle si courante ?
L’erreur commise par Helena touche à un point sensible de la grammaire française : l’accord du verbe après "c’est moi qui".
Règle grammaticale :
Le verbe qui suit "c’est moi qui" doit s’accorder avec "moi", donc à la première personne du singulier.
✅ C’est moi qui ramènerai
❌ C’est moi qui ramènera
C’est une faute fréquente, même chez les francophones natifs, car l’oreille tend à caler le verbe sur le mot "qui", alors que c’est le pronom "moi" qui commande l’accord.
✅ Une sortie sans faux pas... ou presque
Finalement, "Gentil garçon" a bien été publié sans faute, et Helena a pu éviter un bad buzz qui aurait pu faire tache à ce stade de sa carrière. Si le morceau n’a pas reçu un accueil unanime de la part des fans, ce petit incident en coulisses montre à quel point chaque détail compte dans la création d’un album.
🎤 Conclusion : une leçon pour la suite
L’histoire d’Helena est à la fois drôle et révélatrice : même avec des dizaines de relectures, un projet artistique n’est jamais à l’abri d’une erreur. Pour une chanteuse aussi impliquée et rigoureuse, cette anecdote rappelle que la vigilance linguistique est un aspect aussi important que l’émotion ou la mélodie dans la musique francophone.
Morale de l’histoire ? Toujours faire une dernière écoute... avec une oreille grammaticale affûtée !