Charlie Winston made in France. En effet, le chanteur anglais a développé une véritable histoire d’amour pour notre pays et notamment Paris. C’est ce qui l’a notamment poussé à signer sur le label Tôt ou tard pour son nouvel album “As I Am”, dont il a confié la réalisation à Vianney. « Entre nous, il n’y a pas eu de problèmes de communication. Depuis le début, on s’est accordé mutuellement notre confiance. Chacun n’hésite pas à dire les choses qu’il aime… ou ce qu’il aime pas ! Sans animosité. Et ce n’est pas un problème parce qu’on est humains, à la fin » sourit l’interprète de “Like a Hobo” en interview pour Purecharts : « Parfois, ça peut être difficile avec les artistes de parler en toute honnêteté mais entre Vianney et moi, c’était très facile. Vianney est quelqu’un de très respectueux. J’ai pris plaisir à chaque fois qu’on a travaillé ensemble ».
Via le très beau “Exile”, il explique notamment la dichotomie entre son pays natal l’Angleterre, où il n’a jamais été reconnu à sa juste valeur, et la France où il conserve toujours un public fidèle. Des fans qui auront à coeur de fredonner sa nouvelle chanson officiellement envoyée aux radios francophones comme son nouveau single : “Sweet Tooth”. Un titre qui, derrière ses envolées pop solaires, a été inspiré au chanteur par… l’ex-président américain Donald Trump. « On a une expression anglaise, “Sweet Tooth” c’est quelqu’un qui aime beaucoup les bonbons, les desserts mais aussi quelqu’un qui aime beaucoup l’argent. On habite dans une société qui veut plus tout le temps, mais ce n’est pas le chemin du bonheur » commente Charlie Winston au micro d’Eric Jean-Jean sur RTL.
C’est donc avec légèreté et du soleil dans la voix que Charlie Winston interprète “Sweet Tooth”, chanson dans laquelle on peut notamment entendre la voix de ses enfants : « Sweet tooth / Youre looking like you wanna be some kind of Jedi / Sweet tooth / Getting loose and getting lawsuits by the dozen / Sweet tooth / Who are you fooling with your trumped-up talk, you big baby / Sweet tooth / Scooby Doo aint got a thing on you / But thats the way you roll ». Bonne nouvelle, Charlie Winston multiplie les concerts dans l’Hexagone. Le musicien donnera cinq dates en mai et juin au Bizz’Art, petite salle parisienne près du canal Saint-Martin, avant de revenir en fin d’année. En novembre et décembre, il est attendu à Sochaux, Vittel, Montpellier, Rennes puis à la Cigale de Paris le 8 décembre. La billetterie est ouverte !
Théau BERTHELOT
